Ou pas ! En effet, le coup
de froid à El Cajas nous donne envie de nous rapprocher de la chaleur…
Direction donc Vilcabamba,
village situé à 1500m d’altitude au cœur de la Vallée de la longévité, au sud
du pays, non loin de la frontière péruvienne. Eve y était déjà passée il y a
quelques années et était mitigée car on appelle aussi ce village Beverlybamba :
on y retrouve en effet beaucoup d’éberlués américains et européens qui en s’y
installant ont fait grimper les prix et poussent donc beaucoup de locaux à
partir. Mais le tourisme permet tout de même aux gens de bien vivre et une
sorte d’harmonie s’est faite entre gringos et locaux … La chaleur, la beauté
des paysages et le zen qui en découle ont donc pris le dessus.
Nous quittons Cuenca et repartons
pour un premier trajet de 4h30 pour Loja.
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Tiens, du bus! |
Nous traversons les Andes, passons de
2 530m à 1 300m, et vice et versa plusieurs fois d’affilée, traversons des
paysages assez désertiques, puis quasi tropicaux !
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région sèche aux pieds des Andes |
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culture et vaches |
Arrivés à Loja, à peine
le temps de trouver le comptoir du bus pour Vilcabamba, que nous sommes déjà
assis. Nous sympathisons avec Hermina qui tient une tienda de produits de coco
au village de Vilcabamba. Nous entendant parler de voyage, la voisine de devant
nous occupe une bonne partie du trajet (1h30) en nous montrant toutes les
photos de son voyage en Oriente (Amazonie) ! Une gentillesse et un entrain
de folie ! L’arrivée nocturne à Vilcabamba Hills nous mène à la terrasse
de Veronica dite Vero, dont le restaurant deviendra notre cantine. Nous traversons
le village et une partie de la forêt à la frontale , pour installer notre tente
à la réserve naturelle Rumi Wilco.
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campement sous les bambous... avec Zezette qui a passé une nuit avec nous |
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la cuisine partagée du camping |
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la salle de bain |
Un couple de botanistes argentins,
anciennement installés aux Galapagos, ont acheté cette partie de forêt et la
préserve de l’urbanisation depuis 30 ans. Un vrai paradis où nous posons
nos sacs pendant une petite semaine.
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prendre un thé bien accompagnée... la surprise du réveil |
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rencontre avec un centenaire sublime et imposant |
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Huilco-Wilco, arbre endémique ayant donné le nom à la ville et à la réserve |
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cactus devenant arbre |
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Aile de condor |
Après une première journée de
(re)découverte du village, nous partons à l’ascension du Mandango, le sommet le
plus proche.
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panorama et religion! |
Le sentier mène d’abord au Mirador (surplombé d’une magnifique
croix en miroirs), puis se rétrécit, contourne la montagne, grimpe tout droit
et finit par longer les crêtes :
nous avons alors une vue imprenable sur le Parque Nacional de Podocarpus
(où nous souhaitions vraiment randonner mais bien que la vallée jouisse d’un
climat parfait appelé le Printemps Eternel :18° à 25° avec 65% d’humidité,
ce n’est pas le cas du Parc qui semble subir d’énormes orages en cette saison).
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ça grimpe bien, et le sentier est léger parfois... |
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mais la vue! la vue! |
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les crêtes |
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les sommets dromadaires |
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quelques passages légèrement RAIDES! |
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le Mandango, le beau, et le mirrador à droite |
Notre deuxième randonnée est une boucle passant par la cascade El Palto.
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le but! la cascade qui coule à l'envers! Grosse communication qui nous donne encore plus envie! |
Nous
croisons les agriculteurs sur le chemin qui nous préviennent que même pour
5000$, ils n’iraient pas ! Et il est vrai que la montée sous un soleil
écrasant est relativement complexe. Mais c’est notre spécialité :
démarrage de rando en plein soleil à midi… Suer, on connaît ! On pourrait
même dire, on apprécie !
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on the way, le long du Rio Chambo |
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ça grimpe! le chemin est fait pour les chevaux... |
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Pause méritée en plein soleil! |
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Suer? jamais! |
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copain de route, on traverse plusieurs terrains privés avec vaches, ânes... |
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La fameuse chute! Dans le bon sens! |
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on aime pas faire le même chemin, il paraît qu'il y a une boucle... |
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on finit par la retracer... |
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les lianes |
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petite orchidée de la forêt tropicale |
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bon, la boucle passe aussi par des terrains privés...et fermés :( |
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pont semi naturel |
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Mango Coco bien méritées! |
Eve le savait, Ronan le sentait : on est
bien ici ! Le week-end, des jeunes de Loja viennent poser leur tente près
de nous et nous profitons de la soirée pour découvrir le bar dancing local Le
Barkeys ! Et bien sûr, on finit par se déhancher sur du gros Reggaetone
(et même la Macarena !) ! On rigole bien, et on partage cette soirée
avec les locaux qui sont bien contents de nous voir tenter le déhanché de
folie ! Une bonne façon de tourner cette page et de repartir sur les
routes direction la région du Chimborazo !
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rencontre d'un soir! |
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tout dans la façade ;) |
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le pays des chiens en liberté |
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Vilcabamba et son calme légendaire |
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chaque fleur est une âme... |
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L'école de Vilcabamba: auteur d'un pamphlet intitulé « La tyrannie perpétuelle » contre Garcia Moreno, président de l'Equateur.
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Hommage à Grenoble. L'adorable propriétaire est le fondateur de l'Alliance Française de Loja et a fait ses études à Grenoble il y a 60 ans. On ne l'arrête pas! |
Et zou ! Un bus pour Loja,
une ballade dans cette ville paisible où nous trouvons la bière brassée
localement dans un restaurant allemand : la Vilcana. C’est aussi une de
nos spécialités : trouver la micro brasserie locale car les Club ou
Pilsener sont un peu ennuyantes. On grimpe ensuite dans un nouveau bus, et
c’est parti pour une nuit de trajet.
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le semi cama, le luxe du voyage de nuit! |
Arrivée à Riobamba à 6h30 ! Riobamba
(2750m) est aussi appelée Friobamba et c’est vrai qu’on sent la différence.
Mais bon il fait quand même 12° à 6h30. Par contre, après notre petit paradis
de nature, hum l’arrivée est un peu dure. Il faut dire qu’on nous dépose sur le
trottoir près d’un chien qui vomit directement !
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Kiki malade |
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euh, on repart??? |
Benvenidos ! On erre
dans les transports locaux et dans le centre historique de la ville, et on se
sent un peu… désorientés ! Mais bien entendu, ce sentiment disparaît et
après 3jours à Riobamba, on a du mal à en partir.
Capitale du Chimborazo,
région centrale des Andes équatoriennes, cette ville a accueilli la signature
de la première constitution équatorienne en 1830. La région est habitée à plus
de 90% par les indigènes, descendants direct des tribus Puhura. La ville est
entourée de 5 volcans majeur : le Chimborazo, l’Altar, le Tungurahua, le
Carihuairazo et le Sangay. Du haut des ses 6310m, le Chimborazo est le sommet
le plus éloigné du centre de la Terre
(le rayon de la Terre est environ 21 km plus long à l'Equateur qu'aux pôles:
article) :
un dieu préservé et adulé tant par les indigènes que les randonneurs et
grimpeurs qui s’y aventurent. C’est pour nous aussi, un des buts de notre
visite à Riobamba. Ronan dégotte une super adresse : l’agence ProBici
tenue par Galo depuis 1997.
On passe donc dés notre arrivée plus de 4 heures
avec Galo qui nous expliquent en détail la descente du Taita «père des glaces »
en moutain bike. Passionné et consciencieux, il nous organise un tour aux
petits oignons ; mais nous allons monter bien haut, et nous prenons donc 2
jours d’acclimatation. Balade dans la ville, parsemée d’églises et de parcs, et
découverte de la brasserie locale : la Mestiza !
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soutien aux produits locaux |
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les créateurs de la brasserie et leurs amis |
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la comm jusqu'au bout! |
Un régal et un super
projet tenu par un jeune couple de moins de 30 ans. Le jeudi est jour de marché
à Guamote, bourgade située à 40 km au sud de Riobamba et à 3050m d’altitude.
Mais attention, pas le petit marché.
Non : celui réunit toute la région.
On y trouve pléiade de fruits,
légumes, tissus, chapeaux en feutre (sombrero porté par les indigènes), cordes
tissées à la main, ponchos, couvertures mais aussi bestiaux en tous genres. Petite capitale des indigènes, Guamote croule sous les couleurs des tissus
portés par les femmes.
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fruits et légumes à gogo |
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petit mouton attendant sa maîtresse |
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les femmes règnent derrière les étales |
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tissus chamarrés |
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cours de médecine naturelle |
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spécialité: le porc grillé |
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on ramène les bêtes à la casa |
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au milieu des étales gourmandes |
Comme d’habitude, sourire et curiosité nous accueillent. Et à partir du moment où Eve revêt le fameux sombrero, ce sont sourires sur sourires. Ici, il y a une
association Inti Sisa qui regroupe des initiatives
portées par les indigènes et permet d’amener
aux villages éloignés des cours d’informatique, de danse, de langue, de
couture… Un hôtel est tenu par l’association et géré par des locaux. L’ambiance
de Guamote, l’humilité et la force de caractère indigènes nous donnent
sincèrement envie de rester (ou de revenir), mais bien que nous ayons du temps
devant nous, nous avons planifié d’autres choses et nous passerons donc ici
qu’une journée. Qui sas, un retour ? Vendredi, réveil à 5h45,
6h30 notre guide vient nous chercher
directement à notre appart.
Galo nous
avait prévenus, il
parlera espagnol et
un peu anglais. Surprise Fausto parle Français, ça commence donc très bien
malgré un réveil aux aurores. Il faut savoir qu’à 5h45 il fait déjà jour et que
l’école commence à 7h pour finir à 13h30. Donc à 6h30 ça brasse déjà bien en
ville, un arrêt à la boulangerie pour un expresso et zou : direction le Chimbo
avec le pick up et les vélos chargés à l’arrière. Fausto nous explique l'histoire de la ville et de la région en roulant. Au bout d'une heure de route nous sortons des nuages, ça y est : nous apercevons le mastodonte au complet. Impressionant, fabuleux, magnifique!!!
Nous aurons en toile de fond ce géant pour toute la journée et nous serons émerveillés à chaque fois que nous le contemplerons. Les paysage change au fur et à mesure que nous montons, entre 3000 et 4000 c'est le Paramo et de 4000 a 5000 c'est le Puna. Nous voici arrivés au refuge de Carrel.
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les vigognes dans la puna |
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monument pour le centenaire de l'ascension et lieu de commémoration aux disparus |
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il est pas magnifique le Taita? |
Le refuge est flambant neuf car il a été rénové suite a la visite d'un président du pays, bien chauffé avec un restaurant, on se croirait dans les Alpes, rien avoir avec le taudis qu'était celui de El Cajas. Nous sommes à 4800m. Nous montons maintenant à pied jusqu'au refuge Whymper (nom du premier conquérant du sommet). A cette altitude le souffle est court mais nous avançons tranquillement et à notre grande surprise ce n'est pas si éprouvant. Arrivés au second refuge, ça y est nous avons fait notre premier 5000!!!
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surprise: le colibri local appelé L'Etoile du Chimborazo! |
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on pourrait s'y tromper, mais ça grimpe! |
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tadaaaaam, tout découvert le Père des glaces! |
Un petit effort et nous arrivons à la Condor Concha à 5100m d'altitude, nos records personnels pulvérisés. Nous sommes au plus prés du volcan, les pieds dans la neige, sous le soleil, c'est magique...
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contents? Non! Bien plus!!!!! |
Nous faisons quelques 463 photos, et remercions le Père des glaces de s’être découvert pour nous, car c'est loin d’être toujours le cas, nous avons vraiment de la chance.C'est parti pour 43 km de descente qui nous prennent la journée. Les paysages sont époustouflants.
Notre sentier de vtt recroise la route de temps en temps, c'est là que nous rejoignons notre guide qui descend en voiture pour des conseils sur la suite du parcours et toujours quelques explications sur l'histoire, la faune, la flore, etc...
Nous passons près des vigognes, visitons la forêt
de
Pylolepis (espèces d'arbres que nous avons déjà pu voir à El Cajas, dont
certains specimens ont plus de 12 000 ans!), découvrons un canyon de 70
m de haut, et visitons des lieux d'offrande au Chimborazo.
Les 20 derniers km nous font traversés les campagnes habitées et agricoles, ainsi que la banlieue de Riobamba.
Une journée inoubliable! Nous finalisons notre rencontre avec Fausto autour d'une bonne bière, avant de nous écrouler. Dernière journée à Riobamba, à la visite des marchés: dégustation de jus de fruits à la glace du Chimborazo et défilé d'enfants dans les rues...
On part à reculons, pour 2h30 de bus direction Latacunga, capitale de la région du Cotopaxi... Ou plutôt pour 4h de bus suite à une petite panne mécanique. Adios Chimborazo!
Petit bonus photographique de faune et de flore et c'est bon, on est à jour! Il est minuit et demain on entame 4 jours de randonnée de Latacunga à la Laguna Quilotoa!